Chapitre précédent : 49. Procédure pour annuler une circoncision : 50. TendancesLa circoncision coûterait à la sécurité sociale Française près de 9 millions d'euros par an. Pourtant très très peu de jeunes en ont besoin. Ces abus proviennent de déclaration de faux phimosis, pour couvrir des raisons religieuses, ou d'habitudes ethniques... ou encore un urologue qui préfère amputer ce qu'il ne sait pas soigner, ou simplement par goût d'argent. Une des raisons également : c'est le manque d'information aux jeunes pour résorber leur phimosis eux mêmes : cela va plus vite de couper et tant pis pour le jeune. C'est la raison de la rédaction de ce livre. A partir du bassin méditerranéen où il semblerait qu'il y a plus de banalisation de la circoncision, au plus on remonte vers les pays nordiques, au plus il y a une conscientisation de l'importance fonctionnelle du prépuce, de ses avantages dans la vie sexuelle, et de l'importance de le préserver. Le pays où j'ai trouvé le plus d'efficacité dans la francophonie pour l'organisation de la protection des mineurs d'âges dans le cadre des abus sexuels (y compris abus effectués sous le couvert de la médecine par le corps médical) est le Canada. En Europe ces abus par le corps médical ont tendances à êtres cachés (tout comme les actes de pédophilie exercées par le clergé). Suite aux nombreux courriels reçus, il ressort que en France, 1 urologue sur trois essaye de soigner un phimosis. 2 urologues sur trois sont favorables à l'amputation du prépuce, ne sont pas d'accord que le patient résolve le problème par lui même, et refusent catégoriquement d'autres méthodes, y compris les méthodes par dilatateur mise au point par des équipes de chercheurs. Je ne dispose pas de suffisamment de recul pour donner ces tendances pour les autres pays. En majorité, tout les médecins de familles font tout ce qui est en leur pouvoir pour préserver l'intégrité physique de leurs patients. Malheureusement, leurs connaissances dans le domaine du prépuce est souvent partielle et incomplète. Chapitre suivant : 51. La parenthèse américaine |