Chapitre précédent : 46. Profil du circonciseur et de la victime




47. L'environnement de la victime idéale


L'âge idéal de la victime : entre 6 et 15 ans,

Pourquoi 6 ans, parce que la défense des mères sera diminuée, puisque ce n'est plus un
bébé, et moins que 15 ans, sinon, il risque d'arranger son problème lui-même par des
masturbations.

Son environnement : mère seule ou là ou le père ne s'en occupe pas ou dont le père n'est
pas sensibilisé par cette problématique ou absent.

La mère si elle est seule et travaille dans le monde de la santé (infirmière...)
Elle présente un risque encore plus grand pour le garçon du fait de la problématique de
la banalisation des actes chirurgicaux
dans son environnement professionnel.


Procédure : donner des inquiétudes à la mère, et la pousser à une intervention rapide,
pour que le parent n'ait pas le temps de consulter d'autres médecins qui risquent de
déconseiller ou post poser la posthectomie.
Pourquoi : un enjeu financier : une consultation leur rapporte 70 €, une opération leur
rapporte entre 400 et 1000 €.
Un enfant qui échappe est un manque à gagner.

Un second profil de victime rencontré plusieurs fois :
Il y a des moins jeunes de 18...28 ans qui n'ont pas eu de référence masculine, ne sont
pas sur d'eux, n'ont pas eu d'explications, parfois hypocondriaques.
Ceux qui vont consulter, on peur de l'anormalité, peur d'abîmer leur sexe, peur du
paraphimosis, peur de ne pas être à la hauteur avec une partenaire, alors ils sont tristes
de rester seuls et veulent que leur phimosis soit "remis en état par un urologue ".
Souvent : très peu d'explications et proposition de posthectomie parfois même sans avoir
été auscultés ou examinés.
Pourtant après explications des différentes méthodes, quelques soirées
d'autokinésithérapie, ils sont étonnés eux même de la différence d'ouverture prépuciale
qu'ils ont été capable d'obtenir.

Encore un troisième profil : Ce sont ceux qui se font opérer pour des raisons esthétiques
au détriment de la fonctionnalité sexuelle.

Que se passe-il chez certains praticiens :

Il ne donne pas des explications des gestes nécessaires pour assouplir le prépuce.
Parfois, Il ne renseigne pas ou ignore les pommades à base de corticoïdes pour aider au
décalottage.
Il ne connaît pas ou veut ignorer les dispositifs des pharmacies pour résorber les
phimosis par dispositifs mécaniques.

Il propose en général une circoncision totale.
Parfois, il propose une plastie de Duhamel, mais, après, l'enfant ou le jeune devra faire
les mêmes exercices d'assouplissements que ce qui devait lui être enseigné, mais
maintenant sur un sexe recousu qui comporte des points de sutures.

Le jeune n'osant plus toucher son sexe tuméfié et abîmé par l'opération, la peur de casser
les points de sutures, ouvrir des plaies et abîmer son sexe, il n'ose toujours pas se
décalotter.
On lui propose après, une circoncision totale en disant "cela n'a pas marché "
Coût de l'opération 2X 1000 € 2X anesthésie générale.

Un motif supplémentaire souvent entendu chez les internautes :
Chez un diabétique qui a un phimosis, rien ne fonctionne, il faut d'office circoncire !

Après renseignements pris chez une diabétologue très réputée de ma région, et du
personnel médical qui connaît bien la problématique du diabète, les conclusions sont les
suivantes :
Un diabétique lorsqu'il est correctement suivi, les caractéristiques de sa peau sont
équivalentes et tout les traitements de kinésithérapie sont parfaitement adaptés, rien ne
s'y oppose.


Composition du dialogue classique et bien rodé qu'il va tenir c'est une démarche de type
commercial :

Dialogue : dont la source sont des témoignages, ici un texte authentique et intégral de
juin 2013 ; France :

Madame votre fils a un phimosis, la seule solution est une circoncision.
Ce que l'on raconte des assouplissements, des pommades, cela ne fonctionne pas et
dans le cas de votre fils encore moins.
Le prépuce ne vaut pas la peine que l'on s'y attarde !
Je peux l'opérer la semaine prochaine ou la semaine d'après, si vous voulez je peux déjà
réserver le bloc opératoire.
Il est jeune, il cicatrisera vite, le problème sera vite résolu, c'est vraiment bénin.
Dans 15 jours, mon planning est complet, je ne pourrai plus réserver d'intervention avant
6 mois.
Il sera débarrassé de son petit problème et vous serez tranquille.




Un petit problème : plus tard, votre fils va vous demander des comptes et vous reprocher
l'échec de votre devoir de protection inconditionnel et de sauvegarde de son intégrité
physique.

Ce n'est pas tout !!!
Vous croyez que votre fils est au bout de ses peines ?
Non parfois, l'opération est ratée.
On trouve de nombreux témoignages sur le net de gens qui cherchent un autre urologue
pour réparer les erreurs d'une opération ratée, pourtant, ils ont eu droit au : "tout s'est très
bien passé ".
Des pertes de sensibilités, d'esthétique, pénis qui part de travers en érection, pont de
peau, inconfort à la masturbation et aux relations sexuelles.
Des paroles telles que : c'était mieux avant, vais-je prendre le risque de me faire ré
opérer ?
Il y a des risques également à l'anesthésie sans compter aussi les maladies nosocomiales
présentes en salle d'opération.
100 nouveau nés américains meurent chaque années de complications lors de
circoncision.
Demain, c'est votre fils ??

Il y a autre chose :

Avec une circoncision faite sans son consentement, vous allez perdre définitivement la
confiance de votre fils, il se sentira insécurisé.
Lorsqu' on est enfant, un sentiment d'insécurité nuit gravement à son développement.

Cela risque également de déclencher chez lui une réaction de dépression à long terme,
de dégoût de la vie de dégoût de vous, de ce que vous lui avez imposé par la contrainte,
par surprise, de force.
Cela peut se passer quelques années plus tard, comme un effet boomerang.
Il va vous dire : vous deviez me protéger, et au lieu de cela vous m'avez mutilé,
pourquoi ? Pourquoi vous avez profité de mon état de faiblesse et de fragilité d'enfant,
vous m'avez contraint à une mutilation sexuelle permanente.
Quand ils comprennent l'impact de cette mutilation, certains vivent également des
cauchemars.

Vous lui répondrez quoi ?
On croyais bien faire ? L'urologue nous a menti ? On nous a mal informé ? C'est le poids
des traditions ? On ne savais pas ? C'est pour être comme papa ?