Chapitre précédent : 19. Réaction de défense.




20. Pourquoi peu de plaintes de gestes médicaux inadaptés aux
centres de médecine scolaire


En fait, tout est submergé dans la honte de la victime.
Les jeunes Français dénoncent plus rapidement les mauvais traitements de la médecine
scolaire, et cette médecine préventive a du prendre des précautions de bonnes conduite
pour ne pas se retrouver au banc des accusés pour pédophilie.
Au niveau Belge, les jeunes intériorisent plus leur mal vécu, ne dénoncent pas et
"encaissent".

Le fait de dire : "tu n'est pas normal, tu est le seul de ta classe " fait que le jeune
ne va pas crier sur tout les toits "qu'il est le seul de la classe à avoir un sexe anormal",
il va même trouver des circonstances atténuantes au médecin tortionnaire.

Il y a peu de plaintes au niveau des centres de médecine scolaire, grâce au phénomène
de honte et d accusation d'anormalité à un âge ou l'on fait tout pour "être comme les
autres ".
Également, parce qu'un garçon dans la mentalité doit représenter une certaine résistance,
et c'est la raison pour laquelle le médecin scolaire homme ou femme ne fait pas attention
au vécu des garçons, alors qu'avec les filles il sera plus prudent.

S'il fait le dixième de son mauvais comportement avec des filles, les plaintes seraient
d'une telle ampleur qu'il serrait déjà au tribunal correctionnel.

Un garçon morfle, encaisse, souffre en silence.

Toutes les explication, qui justifient que les garçons ne se plaignent pas et "encaissent "
dans la tristesse, la colère, la culpabilité, l'envie de suicide, le désir de vengeance se
trouve sur l'étude canadienne CRIPHASE
http://www.criphase.org/

Chapitre suivant : 21. L'autorisation du jeune.